Je joue un jeu des compliments avec Carole, la gérante du
dépanneur (épicerie de quartier). À chaque fois que j'y met les pieds, je luis sers un nouveau pseudonyme.
Bonjour mon petit coquelicot !
Bonjour mon petit colibri !
(d'une voix de 'paysan') Salut ma promise !
Avec les années je viens comme à court d'idées et mercredi je lui ai lancée :
Bonjour mon petit filet mignon !
Bien qu'elle servait un client elle a pouffée de rire. Le client était bouche bée, incrédule. Il regardait mes pieds. Un Converse rouge à droite et un bleu à gauche. Il est ressorti avec ses cigarettes en se demandant si il avait rêvé.
Carole - maudit niaiseux ! tu lui a fait peur. Il ne reviendra plus ici !
Le sourire lui fendait le visage.
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Pour en revenir aux berces. Tu l'a très bien décrite. Je la connais sous le nom "d'herbe à dinde" (ne te sens pas visée ;P), et selon mes vieux souvenirs de scoutisme, c'est une plante comestible, mais j'ai jamais gouté.
Elle me semble fragile pour la stérilisation à l'autoclave.
J’essaierai un seul bocal pour 30 minutes (à consommer le lendemain, pas après) pour évaluer l'impact de la stérilisation sur la texture de la berce. Les spores dangereuses prennent plus d'un jour avant de germer.
Si il y a trop de dommages, on pourrait peut-être les faire au vinaigre avec quelques épices ?