Lors d'une récente réunion familiale, mon grand frère nous en a conté une assez loufoque.

Mon frère est médecin et pratique entre autres dans une salle d'urgence dans un grand hôpital. Il en a vu des vertes et des pas mûres, mais il arrive des trucs rigolos, parfois, vu le contexte.

Dans ce cas, la patiente était une jeune et très jolie femme. Elle avait eue un accident de voiture et avait une très grande lacération au front, en forme de fer à cheval.

Quand il s'agit de lacérations au visage, il faut y mettre beaucoup de soin quand on recouds, afin de minimiser la taille de la cicatrice. Particulièrement quand le patient est une jeune et jolie femme. C'est arrivé un dimanche et il n'y avait pas de plasticien à l'hôpital, mais il fallait recoudre ça.

Assisté d'une interne en formation, mon frère expliquait les étapes. Il faut entre autres, baisser la civière du bout de la tête pour éviter le sang dans les yeux quand on nettoie la plaie. Il faut bien nettoyer la plaie, et dans ce cas relever le rabat de peau pour vérifier si il n'y a pas des débris de verre en dessous avant de recoudre.

On nettoie la plaie avec une grosse seringue contenant une solution saline. Il faut regarder ce qu'on fait de près pour tenter de voir le moindre débris. Au début, il n'y a que du sang alors on voit rien. Il faut bien rincer.

Après quelques secondes, mon frère sursaute en poussant un petit cri de surprise ! Ce qui n'a pas rassurée la patiente !

L'interne regarde à son tour et fait un soubresaut en se couvrant la bouche !

La patiente avait un troisième œil au beau milieu du front ! Un œil tout étonné qui les fixait droit dans les yeux !

En fait, c'était un bout de miroir.

Même la patiente en a ri...

Elle est vrai celle-là ou c'est une légende urbaine?

PS: je sais qu'il en arrive quand même beaucoup en salle d'urgence, je m'en suis faite raconté un bon paquet déjà!!!

Je ne doute pas que ton frère doit pouvoir en raconter des vertes et des pas mûres sur ses journée à l'urgence! J'ai travaillé pendant 7 ans aux prescriptions d'une pharmacie et ensuite à l'hôpital et je te jure qu'il y a des jours où on se demande si on est encore réveillé...

Elle est vraie, et je vous épargné ce qui s'est passé ensuite pour elle chez le plasticien. Mon frère à fait un beau boulot, mais question que la patiente ait une meilleure indemnité que celle de la SAAQ, il l'a référé a un plasticien pour vérifier le travail et terminer la paperasse.

Il n'a eu rien a redire sur les sutures au front... ni sur le reste...

Disons que les fronts n'était pas sa spécialité...



Genre un patient qui se bourre de chocolat dans la file d'attente pour enfin vous tendre une prescription de glucophage ?

Ouais et genre me faire tabasser (oui, oui pour vrai!) par une mémé de 95 ans qui passait son temps à jeter ses médicaments dans les toilettes! Ou me faire engeuler parce que je n'appelais pas un gros bonhomme poilu "Chantal" au lieu de "Serge" comme sur sa carte soleil (bon le ruban mauve dans les cheveux, la robe mauve, les collant mauve et les souliers mauve aurait dû me mettre la puce à l'oreille!). Et j'en passe...

C'était pas loin de Douglass ?

Euh... je sais pas de quoi tu parles...

Pardon j'ai mal épelé.

Ah... non. Plutôt l'hôpital Notre-Dame avec son magnifique pavillon Maillou! Mais pour vrai, les deux anecdotes que je t'ai donné, ça s'est passé dans un PJC à St-Eustache!

Ah Notre-Dame...

L'ascenseur pour l'étage de psychiatrie est le même que celui des labo de recherche... Faut pas se tromper d'étage!!!

J'ai aussi fait ma maîtrise là-bas, au 4ème du Pavillon Maillou, en rhumatologie. Le 5è et 6è c'était la psychiatrie. On se retrouvait souvent avec des gens assez spéciaux, en jacquette, dans notre corridor.

hihi, mais j'avais affaire au sous-sol seulement, j'ai pas travaillé à Notre-Dame...

Oufff! En plus de ta petite faute, à la première lecture, j'ai lu le tout en échangeant le "g" par un "b"... toute une bibitte j'te dis!

Niek niek niek !

Bon Yvan, avec Louis-Charles ça fait deux beaux bonhommes ici.

Je dois pas avoir des patients très rigolos, je n'ai pas d'anecdote drôle à raconter (même si je m'amuse bien en séance )

Par contre, si vous voulez rire à propos de points de suture, voici un très sympathique post sur un blogue médical : http://www.jaddo.fr/2010/04/30/point-de-croix/

La plus belle que j'ai entendue dans une salle d'attente, c'est celle de la madame qui clamait haut et fort que l'épingle de sûreté avalée par mégarde (oui, quand-même…) lui était revenue le lendemain par le vagin…

Personne n'a ri, mais ça a été dur !!!

Pour sa décharge, elle venait d'une institution spécialisée pour personnes handicapées mentales…

Le plus amusant était toutefois d'observer la réaction des autres personnes : celui qui regardait le plafond/ses souliers/le coin supérieur gauche de la fenêtre, celle qui répondait très sérieusement que non ce n'était pas possible et se faisait agresser en retour, celui qui se cachait derrière son journal, etc…

Je travaille dans le domaine de la santé mentale. J'ai bien des anecdotes à raconter et parfois j'hésite car elles sont loufoques
Donc, je travaille dans un hôpital psy très vieux....alors l'infrastructure pour les bureaux!!!! Il ya pas si longtemps nous avons été visités par une colonie de ....souris.....toutes mignonnes Mon service : traitement des troubles anxieux entre autre les phobies.... Un très beau matin, je rentre et qu'est-ce que j'aperçois!!!! une belle et petite souris toute mignonne qui me regarde ....je l' ai baptisée Gertrude...comme cela...je trouvais cela mignon....et puis nous allions travailler ensemble pour un certain temps!!!! Je l'ai avisée et surtout insisté sur la confidentialité!!!!! Quelques jours plus tard je reçois un patient qui avait tendance à consommer toutes types de drogues mais qui heureusement avait enfin décidé de cesser. Il s'installe dans mon bureau et lorsque j'arrive ,je le vois très "paniqué", anxieux qui me dit;" Je vous jure j'ai cessé de consommmer" Je lui dit: "Mais je vous crois"
Il me répète : " Je vous jure, je vous jure...." Je le regarde, il est complètement terrifié. Il me dit: "Je ne comprends pas , j'hallucine....il y a une souris dans votre bureau...je vais .....aller en cure ....
"Oh..Vous parlez de Gertrude... ne vous inquiétez pas ...elle est tenue à la confidentialité!" J'ai expliqué au patient le problème de l'hôpital face à l'invasion des souris et....il est parti moins anxieux....mais très perplexe

Manou