Voilà, je ne suis pas du genre à chialer mais j'ai envie de vous faire part de quelque chose qui me révolte : l'intimidation par rapport à ce que bouffent les ados.
Il y a trois ans ma fille m'a clairement dit qu'elle ne pouvait plus apporter de banane à l'école car ça avait (aux yeux des autres) un caractère sexule... Puis les yogourts maison et le riz au lait (sorte de pudding) ont à leur tour étaient bannis. En septembre mes 3 enfants (deux en secondaire et un en primaire) m'ont signifié qu'ils ne voulaient plus de mes plats maison à l'école car c'était trop "French Touch" et on se moquait d'eux.
Hier, tout à fait par hasard je vais chercher un truc dans la chambre de ma fille et mes yeux tombent sur sa poubelle qui regorgeait de sandwich avec du pain fait maison. Il y avait aussi les collations constituées de bananes et pommes séchées... Bref le soir, on lui demande et là elle craque et nous dit que tout le monde se fout d'elle à la cafétéria du secondaire car son pain est "bizarre", que ce qu'elle mange n'a pas d'allure et j'en passe. Bref, pour ne pas être complétement rejetée elle ne mange pas le midi ou quand elle est trop affamée elle va manger dans la salle de bain (= toilettes pour les français)
Bref hier je suis allée acheter des toasts (=pain de mie) insipides, tomates sans goût, laitue et jambon "industriel" comme dit mon plus jeune. J'espère qu'elle va pouvoir manger au moins. Pauvre petite, ça fait depuis septembre qu'ellene mange pas le midi...Bien-sûr elle ne me l'a pas dit car elle adore mon pain et ne voulait pas m'insulter. Je lui ai dit que ce qui m'insulatit c'estde voir mon pain à la poubelle et qu'elle ne mange pas.
Comment vous faites vous avec les enfants qui mangent à l'extérieur de la maison ???
C'était ma montée de lait du jour...

Ha oui, cette montée de lait est justifiée Géraldine.

Ce n'est un secret pour personne, je fais beaucoup de bouffe maison. Et il y en a d'autre comme ça d'en mon entourage.

Pour les enfants ça va jusqu'à ce qu'arrive l'école. Alors oui ici aussi il faut gérer cette crise d'identité alimentaire "qui n'est pas comme les autres".

Pou aider ça, plus ou moins régulièrement j'achète malgré tout des truc de l'industrie. Comme ça les enfants en ont à l'occasion et ne sont pas toujours différent. Les plus difficiles ce sont les premières années, je trouve, pour les enfants. Ensuite ils font leur bonhomme de chemin. Mais il faut dire, ce n'est pas moi qui fait leur boîte à lunch le matin, ils ont la responsabilité de le faire et d'y mettre des choses qu'ils vont manger.

Ma grande (10 ans, 5e année) s'est même trouvé une autre copine dans la classe dont la maman fait pas mal tout maison également. J'en suis rendue à les trouver un brin "snob" par rapport à la bouffe "ordinaire" des autres quand elles parlent de leur "fait-maison".

Bref, je crois qu'il faut faire confiance à nos enfants, discuter avec eux et les aider à se bâtir une confiance pour faire face aux autres. Une leçon qui sert bien plus loin qu'une assiette de lunch le midi je crois bien.

C'est sûr qu'il faut leur faire confiance et je m'en veux aussi de ne pas avoir détecté le problème plus tôt. Ici aussi ils se font leur boite à lunch sauf le plus jeune qui veut encore que je lui fasse (4ème année mais pas autonome du tout...). Plusieurs fois ma fille me disait qu'elle n'avait pas faim le midi et qu'elle ne voulait pas prendre de lunch. Comme je ne voulais pas qu'elle quitte la maison sans lunch, elle s'en faisait un malgré tout avec ce qu'il y avait donc du fait maison. Bref, ça a abouti dans la poubelle à de nombreuses reprises sans que je le sâche.

En septembre quand mon grand (sec 4) m'a dit qu'il voulait des sandwiches (y compris au beurre de peanut) car ça, les autres ne se moquaient pas j'ai dit OK et leur ai dit que s'il y avait un soucis avec ce qu'ils apportaient, qu'ils me le disent...mais ils n'ont pas dit. Ils savent que je cuisine avec amour et avaient peur de me vexer... En même temps ils sont (enfin, surtout la miss) soucieux de l'image donnée et n'ont pas encore la force de caractère nécessaire pour s'affranchir des remarques déplaisantes. Le plus important pour ma fille est de rester populaire auprès des autres. On travaille fort là dessus et ça viendra mais ce n'est pas encore acquis.

En primaire mêmes les adultes (surveillants du service de garde) s'y mettaient en disant du yogourt des enfants qu'il était bizarre...

Par contre une chose est sûr quand je fais mes pains au lait, ils en veulent plusieurs pour partager avec les amis qui en raffolent. Tout n'est pas perdu

Je retrouve le sourire mais c'est vrai que dès que ça touche mes enfants je retrouve mes instincts de Maman Lion...

C'est vraiment de l'intimidation.Il y a t'il des nutritionistes qui pourraient faire de la prévention ou informer sur la qualité des aliments qu'on ingère.Parfois,il y a des infirmières qui informent surtout au primaire pour les collations soit santé et la consigne de l'école promaire,c'est que les collations sont composées de fruits,légumes frais ou fromage à cause des risques de caries et des problèmes allergie alimentaires.Mais au secondaire,mes jeunes ne veulent plus qu'on transfèrent les jus dans un gobelet mais il faut que j'achète des contenants de jus....cela revient plus cher et en plus il n'y a moins...Ma fille de 16 ans aime des repas à faire réchauffer au micro-ondes et mon ado de 15 ans,lui ne veut pas attendre alors ,c'est des repas mis dans un thermos,comme ce midi,il avait la soupe au boeuf que j'avais mis en conserve.

pourquoi les gobelets pour jus sont interdit?

Ça a aucune logique un gaspillage de même.

ça vient de l'école, des enfants, du concierge ou du CÉ?

Parfois ça prend un peu de bon vouloir et démontrer les bons côtés environnemental global et aussi financier pour arriver à quelques choses. Ou montrer les aberrance d'un discourt et des actes pour ouvrir des yeux.

Vous parlez des enfants, mais du coté des personnels....
Moi qui bosse dans un bahut, avec un petit effectif, nous avons du faire du forcing pour avoir un local ou des personnels puissent manger le repas porté de chez nous.
Il n'est pas possible de manger au self en emmenant notre gamelle, alors comment faire ? De plus, l'intendance (qui est super par ailleurs ) voyait d'un mauvais œil le fait qu'il y aurait moins de ticket repas à vendre, et ce que ça pouvait faire boule de neige...
Bref, on y est arrivé car il y a eu 2 personnels à la rentrée avec des problèmes allergiques multiples et un régime strict pour enfin obtenir un local. On s'est quand même payé nous même le micro-onde.
Moi, je ne vais pas au self car je cuisine pas mal à la maison,ce n'est pas une obligation pour moi, j'ai toujours des restes, et en plus j'aime pas la cuisine industrielle, qui est trop "chimique", je me bat assez à la maison pour que l'on mange sainement. Entre l'homme qui a des soucis cardiaque, et moi qui doit pas mangé trop et trop vite, sinon, ça coince et je m’étouffe.
Au boulot, chaque fois que j'ai vu un repas qui m'inspirait sur le menu, j'ai été déçue par le contenu du plat...entre le riz trop cuit, les sauces à profusion, bonjour la crème fraiche et les fonds "chimiques" divers, le quart d'une feuille de salade en entrée, et en plat principal, quand il y a des légumes...il n'y a pas de féculent, ou l'inverse....et il parait que c'est normal !...et les laitages industriels ou les pâtisseries industrielles, c'est pas pour moi !
Il m'arrive de manger quand même au self, un peu par obligation, quand j'accompagne un intervenant ou des collègues. Mais dans l'ensemble, ceux qui mangent pas au self, on passe pour des gens "originaux".
Et ça c'est vraiment navrant !
D'un autre coté aussi: J'ai aussi parfois honte de réagir ainsi, car c'est me casser la tête pour pas grand chose, sans compter les millions de gens qui crèvent la dalle dans le monde, et qui eux cracheraient pas dans la soupe !

Les gobelets ne sont pas interdits sauf que mes enfants n'aiment car pour eux cela fait bébé.Ce qu'il est interdit à l'école primaire ce sont les autres collations qui ne sont pas santé, des collations permises sont fruits,légumes et fromage.Au secondaire,les ados parfois leur raisonnement font souvent défaut....malgré mes essais ...lorsqu'on a des ados on fait ce qu'on peut et non ce qu'on veut...C'est facile lorsqu'ils sont jeunes mais plus vieux, c'est une autre paire de manches...

J'ai bien l'intention de faire l'école à la maison pour mes enfants si j'en ai (et ici, c'est très, très rare).
Le "peer pressure" et ses effets néfastes, je connais ça trop bien, et ce n'était pas la bouffe mais moi-même. (au fait ici ce sont des repas chauds à la cantine/cafétéria, pas de boîtes à lunch).
Par contre que les écoles elles-mêmes fliquent les moindres faits et gestes des enfants, je trouve ça d'autant plus outrant que ça me semble basé plus sur le politiquement correct que sur les bases de nutrition.

Ce n'est pas du tout une attaque contre les parents qui envoient leurs enfants à l'école! Je me rends compte que ça n'est pas toujours possible selon les circonstances ou ses propres opinions. J'aimerais avoir des enfants, mais avec ce cahier des charges ce ne sera peut-être pas possible (surtout que j'ai déjà 30 ans. Célibataire, avec un chat et mes petites habitudes. Des tisanes, du tricot, plein de bouquins, mais pas encore de bigoudis!)

Nous sommes tous le bizarroïde de quelqu'un d'autre. J'ai fait un choix dans ma vie personnelle: assumer ma différence. Comme le dit Géraldine, ça prend une certaine maturité pour le faire et c'est pas toujours évident pour les ados qui cherchent 1) une identité et 2) à s'identifier.

Nous avons fait l'école à la maison. Quand les filles sont arrivées à l'école secondaire, elles ont dû assumer leur différence et endurer les questions stupides qui sont drôle la première journée mais tellement plates après quelques semaines ou quelques mois. La réalité, c'est qu'on ne peut y échapper: nous sommes tous le bizarroïde de quelqu'un...

Nous faisons de notre mieux pour communiquer ça à nos filles, pour susciter un certain détachement. Je crois que nous avons réussi en partie. Géraldine, je souhaite à ta fille le bonheur de ne pas dépendre du regard des autres pour être heureuse. Je lui souhaite de découvrir que c'est son propre regard qui a le potentiel de changer sa vie.

J'ai étudié aux États-Unis et j'ai été le Frenchy de service. Je pourrais t'en écrire des livres... Mes différences, celle-là et les autres, ont provoqué leur lot de frustrations, mais aussi des tonnes de situations comiques et mémorables. Tôt ou tard on s'en rend compte: les plus heureux semblent être ceux qui s'assument. Je suis très heureux.

Bon courage à vous deux!

Oui c'est vrai qu'on est toujours le bizarre de quelqu'un et en tant qu'adulte j'aime assez ça et je m'assume aussi. Par contre ce que je déplore c'est la ségrégation qui peut être faite et l'effet de masse. Et effectivement les ados sont en quête d'eux-mêmes et ont aussi besoin d'appartenir à un groupe.

Hier soir ma fille était ravie d'avoir pu manger sans se cacher et fière aussi de ne pas avoir coupé ses sandwiches dans la diagonale et ainsi ne pas complétement sourcrire au moule... Ça m'a fait rire.

Pour les collations santé au primaire c'est assez amusant aussi. Toute naïve que je peux parfois être, santé exclus les sucres, produits trop transformés et autres. Je décide donc de donner à mon plus jeune du fromage et du pain fait maison. C'est sûr que juste du fromage ça ne va pas l'aider ; il a besoin de manger un peu plus pour une collation. Et bien je me suis fait dire que ce n'était pas santé !!!! Après quelques précisions j'ai compris que santé = fruits, légumes, fromage ou yogourt. C'est tout.

Le plus difficile c'est de les aider à passer le cap afin qu'ils puissent s'assumer dans leurs choix.

Bonne journée à tous

Je fait en ce moment l'école à la maison et quand je lis ou j'entends des commentaires insensé de ce qui se passe à l'école, je suis bien contente d'avoir mes enfants hors normes. Mon plus vieux (7 ans) ne serait pas capable d'affronter la différence. Il a tellement besoin de faire plaisirs à tout le monde... Un jour il sera prêt, mais pas tout de suite.

J'ai été adolescente. (Si, si.) Je n'ai jamais eu besoin de faire partie d'un groupe, mais j'aurais adoré que ledit groupe me fiche la paix. Rétrospectivement, certains des comportements en question auraient justifié le fait de porter plainte dans n'importe quel milieu professionnel, sauf qu'on m'aurait rit au nez en affirmant que c'était normal et à moi de faire des efforts pour éviter ça. Il n'y a aucune raison pour que ce soit plus normal et impuni dans les circonstances où non seulement on ne peut pas démissionner, mais en plus pour les enfants plus jeunes où ils n'ont pas les capacités cognitives et émotionnelles pour relativiser. A ma connaissance le seul autre environnement où on retrouve ces éléments environnementaux dans nos sociétés, c'est en prison.

Je me demande dans quelle mesure la quête identitaire et le phénomène d'appartenance normative sont normaux ou un sous-produit d'un mode éducatif spécifique tellement généralisé qu'on n'a pas les moyens de l'analyser, un peu comme l'arbre qui cache la forêt.
Bizarrement, je n'ai relevé ce genre de phénomène dans les témoignages d'aucun blog dont les rédacteurs éduquent leurs enfants, au contraire. D'un autre côté l'échantillon de population en question est très fortement biaisé par d'autres facteurs, souvent religieux pour les Américains. Mais ils ont de si succulentes recettes, quand ce n'est pas à base d'opossum à l'asphalte...

Je suis d'accord aussi sur le fait que la ségrégation systémique est malsaine.

Finalement, je ne suis pas seulement aussi opposée au monopole de l'éducation habituelle par crainte que mes éventuels enfants en souffrent trop, mais surtout dans l'hypothèse où ça leur conviendrait parfaitement.

Une vraie petite rebelle!
Quant à exclure les sucres... Ben, le cerveau carbure uniquement au glucose, alors selon le cas il se pourrait bien que ce soit l'aliment le plus efficace.

Pour résumer mon point de vue, voir ici!

Bonjour,
De la faute, au temps qui file trop vite, à une génération où les deux parents travaillaient et n'avaient, donc, que peut de temps à consacrer à la cuisine familiale, la faute aux centres commerciaux pour "faciliter" et accélérer les achats (qui, par le fait sont devenus corvées).
La faute aux industriels qui ont répondus présent à ce mouvement. La faute au "fric" faire vite surtout pas chère, très rentable, mais en oubliant le goût.
La faute à l'Europe qui veut tout normaliser. La faute aux parents qui faut de temps n’apprennent plus à leurs enfants la différence entre le beau et le bon; ne devrait-on avoir les deux?
Bref c'est un peu tout le monde ...
Issus de la restauration gastronomique, j'ai fais manger et découvrir, à mes enfants tout ce que l'on peut trouver de beau et bon, produits issus pour la plupart par des artisans / producteurs locaux, les plus beaux poissons...
Ados ils préféraient le poisson pané de la cantoche!!!!!!!!!!
Aujourd'hui presque adultes ils nous remercie. Même si aux yeux de leurs collègues en fac ils passent pour des extraterrestre à ne pas préférer les Mac machin et autres truc du même acabit. Certes ils en mange, en même temps que leurs copain, mais quant-ils reçoivent, avec leur petites cuisine de leur 15 m2, ils cuisinent.
Je fréquente depuis des temps immémoriaux le Marché de Rennes, un des trois plus beau marché de France. Je suis quand même rassurer d'y trouver toutes les couches de la population. Quand, les jeunes, on compris qu'acheter mieux revient moins chère, quand cuisiner un "bas morceaux" laisse un peu de budget pour ce payer une bière, ...Je me dis qu'il y a encore du boulot mais que tout n'est pas perdu.
Les crise alimentaires, aussi nombreuses que variées nous aide beaucoup. La peur fait, un peu, réfléchir les clients qui commence, timidement, à revenir aux vrais valeurs.
Espoir, et, toutes et tous continuer à prôner le vrai mangé.
Même et surtout ceux proche de la culture US (qui commence à changer aussi d'après ce que je peux lire de droite et de gauche).
Passé ce cap vos enfants vous remercieront j'en suis sûre.
Denez

Mes filles réagissent comme ça aussi, elles ont compris aussi que bien manger n'est pas forcément plus chère au contraire et celle qui est en couple cuisine et achète rarement du tout préparé. Les pizzas même, elles préfèrent celles que l'on fait, et même Le hamburger est vraiment meilleur avec du pain fait maison et un bon steack haché et les légumes qu'on y met. elles n'oublient jamais de passer par la case conserves et emmènent des pots tout fait qd elles reparten,t de la maison. mais c'est vrai que c'est toute une éducation à faire. J'ai peut être eu de la chance aussi qu'elles aient choisi toutes les deux des métiers "d'homme", puisqu'une est en découpe en boucherie et l'autre est dans un domaine viticole... Ceci explique aussi cela je pense...

Ces derniers temps, je trouve lesdits "bas morceaux" horriblement chers. Joue ou queue de boeuf à 9 €/kg, foie à 6 €, etc., en supermarché, alors que certaines pièces à steack sont moins chères!
J'imagine quelqu'un qui voudrait faire une recette économique de grand'mère et se retrouverait avec un plat de luxe... c'est paradoxal que ce soit cette image d'économie qui ait poussé les prix des pièces en question vers le haut.

J'habite & travail en Nord Mayenne, pays producteur de bœuf entre autre mais surtout.
C'est bête (& le cas de le dire) mais les bêtes devraient être au champs à brouter de la bonne herbe verte... Seulement ça caille grave et cette foutue bonne herbe ne pousse pas! Donc nourriture tel ensilage qui coûte plus cher que le simple champs.
Mes producteurs de viandes (un abattoir local) brade un peu les beaux morceaux (faux filet que je vends 15€ le Kg en FR et race à viande) tend dit que les "bas morceaux" restent au même tarif, il est vrai.
Les temps sont dures je le vois tous les jours.
Denez

Tu as raison Tasuki, l'exemple de la langue aussi est révélateur !! le prix au kilo est devenu très cher, le plat du pauvre devient vraiment un produit de luxe presque. Ce que je trouve lamentable, c'est que les éleveurs qui tuent une bête pour eux en Bourgogne et en Champagne Ardennes s'il veulent récupérer la langue sont obligés de la payer tout comme les autres abats, gras double, foie, coeur, etc... !!! je ne sais pas si ça se fait aussi dans d'autres régions mais je trouve ça lamentable

C'est vrai que les bas morceaux que "les gens de la ville" dédaignaient il y a 20 ans, sont devenus aussi chers que la "bonne" viande !
Une langue, des tripes, de la queue de boeuf,le bourguignon, de la cervelle, du coeur, et c'est plus cher que du steack haché ! Dans ma jeunesse, on achetait des 'découvertes" de veau, qu'on adorait faire griller à la braise. C'est aujourd'hui lors de prix ! C'est quand meme pas des escalopes ou des cotes de veau !
C'est complétement dingue.
Récemment, je me suis décidée à faire des pieds paquets à la marseillaise. Par ici, c'est pas le pays !
C’était un vrai pari que de trouver les ingrédients !
A l'abattoir, j'ai pu me procurer de la panse de mouton ( pour 8 euros, j'en ai eu une dizaine) et des pieds d'agneaux (11 euros une vingtaine de pieds). Et bien, je crois que j'aurai pas pu trouver ces trucs ailleurs dans une boucherie classique.
J'ai aussi ramène une panse de bœuf à un copain qui rêvait d'en avoir une entière. Eh bien, je vous dis pas la bassine de 15 à 20 litres litres qu'il a rempli avec les morceaux pour 20 euros ! Il était aux anges !